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Stéphane Birklé

Professeur.e des Universités
Tutelle de rattachement : INSERM Institut national de la santé et de la recherche médicale, Birklé

Présentation

Professeur des universités : UFR des Sceinces Pharmaceutiques et Biologiques Nantes Universités & Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée de Nantes Angers UMR Inserm 1307

Pour en savoir plus : https://www.univ-nantes.fr/stephane-birkle 
idHAL : stephane-birkle

Profil

Code complet de unité : Inserm U1232
Tutelle de rattachement de l'équipe ou du service : INSERM Institut national de la santé et de la recherche médicale
INSERM Institut national de la santé et de la recherche médicale, Birklé
Tumeurs du système nerveux central, Tumeurs du système nerveux sympathique
Immunologie, Recherche translationnelle

Projets de recherche

Mes précédents travaux ont conduit à l'identification d'un nouveau marqueur gangliosidique tumoral du neuroblastome. Le ciblage de cet antigène à l'aide d'anticorps permet de proposer de nouveaux modes de traitement, appelés immunothérapies, et un anticorps à visée thérapeutique fait déjà l'objet d'un développement pharmaceutique.

Les anticorps ciblant les cellules tumorales peuvent également permettent l'obtention de lymphocytes T exprimant un récepteur chimérique CAR grâce à des procédés biotechnologiques. Les CAR sont des molécules artificielles qui, lorsqu'elles sont présentes à la surface de cellules immunitaires effectrices comme les lymphocytes T, permettent à ces derniers de chercher, reconnaitre et détruire directement les cellules tumorales une fois ré-injectées chez le patient. Associant la thérapie génique à la thérapie cellulaire, cette approche encore expérimentale permet d'ores et déjà de traiter des patients atteints de cancers hématologiques réfractaires à la chimiothérapie.

Les lymphocytes T CAR restent mis en échec par le microenvironnement tumoral immunosuppresseur dans le cadres des tumeurs solides. 
L'activité immunosuppressive du  microenvironnement tumoral peut cependant être contrôlée pharmacologiquement. Les mécanismes immunologiques induits dans les tissus tumoraux par des modulateurs pharmacologiques demeurent encore mal compris. Aussi, au sien de l'équipe PETRY du CRCI2NA, les objectifs de mes travaux en cours sont de caractériser ces mécanismes afin de pouvoir optimiser l'efficacité des lymphocytes T CAR spécifiques pour l'immunothérapie du neuroblastome et de certaines tumeurs cérébrales pédiatriques.