Le sommeil
La fatigue causée par le cancer ne veut pas dire nécessairement que le sommeil est facilité. Le stress, les effets indésirables des traitements ou encore le fait de dormir à l’hôpital, loin de chez soi, peuvent affecter la qualité du sommeil.
Pourtant, bien dormir est important pour mieux supporter les traitements et être de meilleure humeur.
Voici quelques conseils à tester avec votre enfant :
- Faire une activité relaxante le soir : regarder un film, lire, écouter de la musique... pour se sentir calme et chasser les pensées négatives
- Instaurer une routine : se lever et se coucher aux mêmes heures permet de réguler les hormones du sommeil et de s’endormir plus facilement
- Éviter toute boisson excitante le soir (café, thé, soda)
- Faire de l’exercice dans la journée prodigue de la bonne fatigue pour aller se coucher
Prévenir les risques d’infections
Certains traitements, comme la chimiothérapie, affaiblissent le système immunitaire de l’organisme et augmentent ainsi le risque d’infections.
Pour limiter les risques d'infection, il est notamment recommandé de :
- Se laver les mains très régulièrement
- Éviter certains types de nourriture. L’équipe de soins se chargera de vous donner la liste des aliments à risque
- S’assurer que la nourriture est toujours bien lavée et cuite correctement
- Éviter le contact avec des personnes malades et la foule de manière générale
- Ne pas partager ses couverts, son verre ou sa brosse à dents
- Nettoyer immédiatement toute coupure ou écorchure avec de l’eau tiède et du savon
- Ne pas percer ou gratter les boutons
- Bien hydrater la peau pour qu’elle ne s’assèche pas
- Ne pas nettoyer les litières de chats ou les cages d’animaux, elles peuvent contenir des germes transmissibles aux humains.
Consultez immédiatement l’équipe soignante si vous pensez que votre enfant est malade.
Les médecines complémentaires
Homéopathie, plantes, vitamines, acupuncture, massages, ostéopathie… De nombreux patients ont recours à des médecines complémentaires, appelées aussi « médecines douces », « parallèles » ou « alternatives ».
Les médecines complémentaires ne traitent pas le cancer en lui-même, contrairement aux traitements classiques du cancer (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie, etc.). Leur but est d’améliorer la santé et le bien-être général du patient.
Les médecines complémentaires peuvent être employées en parallèle des traitements classiques contre le cancer pour aider à soulager certains effets secondaires liés au traitement. L’acupuncture par exemple, peut être utilisée pour soulager les nausées causées par les médicaments.
Certaines pratiques sont proposées au sein même de l'hôpital, renseignez-vous auprès du service dans lequel est soigné votre enfant. Sachez que certaines mutuelles proposent un forfait médecine douce.
Cependant, avant tout recours à une médecine complémentaire, il est indispensable d’en discuter avec le médecin chargé du suivi de votre enfant pour s’assurer qu’elle ne provoque pas d’effets secondaires ou qu’elle n'interagit pas avec les traitements en cours. Il pourra également vous conseiller sur les médecines complémentaires les plus adaptées au cas de votre enfant. Vous pouvez aussi contacter les fédérations ou les syndicats des professions indiquées.
Attention aux traitements miracles !
Soyez vigilants vis-à-vis d’un professionnel qui vous proposerait des méthodes soi-disant plus efficaces que les traitements classiques ou une recette miraculeuse pour soigner le cancer de votre enfant. En aucun cas, les médecines complémentaires ne peuvent remplacer les traitements habituels du cancer. Renseignez-vous systématiquement sur le coût des consultations et en cas de doute sur des propositions qui vous sont faites, interrogez l'équipe médicale qui prend en charge votre enfant ou son médecin traitant.
Cigarettes, drogues et alcool
Sans surprise, l’alcool, la cigarette et les drogues ne font pas bon ménage avec le cancer. Mauvais pour la santé de manière générale, ils ont un effet négatif sur les traitements.
En effet, la maladie et les traitements ont déjà un impact fort sur le corps et augmentent les risques d’infections. Les drogues et l’alcool ne font qu’empirer cela. Ils peuvent :
- interférer avec les traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie
- rendre les effets indésirables encore plus lourds ou en provoquer de nouveaux
- augmenter les risques d’infections et les problèmes respiratoires
- augmenter les maux de tête
Si votre adolescent ne souhaite pas parler de ce sujet avec vous ou en votre présence, respectez son choix. L’important est qu’il puisse s’exprimer librement avec l’équipe de soins dont l’objectif unique est sa guérison et le maintien de son bien-être, sans jugement.
Si votre adolescent souhaite arrêter de fumer, boire ou prendre de la drogue, encouragez-le à en discuter d’abord avec l’équipe de soins.
Sur toutes ces questions, votre adolescent peut consulter notre espace dédié aux adolescents et jeunes adultes.